Léonora

L’intrigue évolue entre grotesque et dignité, tragicomiques et sentimentalités, entre colère et pardon. Dans le cours d’une dernière nuit, on découvre Léonora, au chevet de son père mourant. Elle veille et écoute cet ancien capitaine des chasseurs, vieil homme animé par de difficiles souvenirs de la Guerre d’Algérie.

Entre réminiscences de l’enfance de son père et de la sienne, du mariage raté du capitaine et de sa solitude à elle, Léonora se rappelle sa soeur Marina, sa mère italienne, chanteuse à l’Opéra comique, sa grand-mère, aristocrate parisienne et leurs étranges relations. Elle rencontrera, dans le petit matin, un cousin, jusqu’alors inconnu, qui révélera les affabulations risibles du capitaine et sa vilenie calculatrice, juste avant qu’il ne rende son dernier souffle.

La profonde déception de Léonora, qui avait toujours aimé son papa, ne l’empêchera pas d’accorder son pardon au militaire pathétique et paternel dans une ultime tentative de réconciliation, hélas ! tardive.