A la lueur des bougies, Marco Polo raconte à l’empereur des Tartares les villes merveilleuses qu’il a vues. Ce sont des villes impossibles,fantasmées. Chacune d’elle étonne et fascine par sa beauté, son étrangeté et nous interroge sur ce que nous sommes.
Un théâtre coloré et immatériel s’élève comme par enchantement, où les toiles et les ombres donnent à voir les villes. C’est le privilège des ombres que de les rendre visibles sans les dévoiler…
Un musicien de cour habille de musique les récits racontés par Marco, lequel entonne des chants en de nombreuses langues, d’hier et d’aujourd’hui. C’est un voyage à travers l’espace et le temps, dans l’intemporel alliage de la guitare et du chant. L’ombre, cette chose mystérieuse, cette vue de l’esprit qui invoque l’imaginaire et interpelle la mémoire, sublime les sons et les textes d’Italo Calvino.
|