L’Oriental, en collaboration avec Le Dansomètre - espace de création et recherche chorégraphique - présentent la neuvième édition des Chorégraphiques.
À Reculons | Création Cie Dô Concept, chorégraphie et interprétation: Elodie Chhor Création musique: Nicolas Guilloteau Création lumière: Danielle Milovic Création costume: Mélie Gauthier Administration, diffusion:Clémence Richier Photographie: Tiziana Ferraiuolo Regard extérieur: Cédric Gagneur | Rafael Smadja Coproduction: Théâtre de l’Etincelle, Genève
À travers la technique du breaking, fondée sur la circularité, Elodie Chhor explore les possibilités de mouvement vers l’arrière, et, dans les spirales et les rotations, évolue à contre-courant sur un chemin de libération. Alors que l’idée dominante de la modernité, le progrès, est devenue une injonction; alors que la ligne droite, fonctionnelle, semble être la plus évidente pour aller du point A au point B; alors que l’on est encouragé, après un accident ou un échec, à «aller de l’avant»: que se passe-t-il si l’on cherche, au contraire, à cheminer à contre-courant? Non pas selon une ligne droite, mais en suivant la courbe, en faisant un détour? Dans un aller-retour entre l’intérieur et l’extérieur, la danseuse explore des paysages multiples pour tracer un chemin singulier. Ce solo est une invitation à voyager à reculons.
ON & ON & ON | Krassen Krastev | Caroline Lam Conception: Krassen Krastev, Caroline Lam, David Zagari Interprétation: Morgane Dickler-Doukelsky | Krassen Krastev | Caroline Lam Création sonore: Alexandra Bellon Mixage du son: Alessandro Mazzieri Création lumière: Vincent Deblue OEil extérieur:Claire Dessimoz Administration: Jolanda Herradi Diffusion: Katia Forchetti Production: Cie Krassen Krastev Coproduction: Arsenic, Lausanne ON & ON & ON est une expérimentation sensorielle, qui prétend replacer l’humain face à l’humilité de sa condition. «...Un moment de poésie et d‘introspection, dans la complexité simple d‘un rituel collectif, qui renouvelle l‘esthétique et la pratique de la pole dance. Les interprètes marchent en cercle en suivant une orbite imaginaire, comme le voyage de la Terre autour du Soleil et, en même temps, se détachent sporadiquement pour effectuer un mouvement aérien et rotatif. Chaque corps défie les lois de la physique en tournant, comme la Terre, autour de son propre axe. Le spectacle semble parler de nous et avec nous, de notre enfermement dans une routine cosmique millénaire, comme les planètes. Immensément grandes lorsqu‘elles sont considérées individuellement, elles sont d‘une petitesse retentissante lorsqu‘elles sont placées dans un espace infini que l›esprit humain ne peut pas représenter. C‘est en pensant à cela que surgissent les mots d‘une célèbre phrase de Simone de Beauvoir, «J‘enviais un coeur capable de battre à l‘unisson de l‘univers». Roberto Stagliano
|