Spectacles saison 2006-2007

2 au 12 novembre
je 19h /ve-sa 20h /di 17h30 (relâches lu,ma,me)

Les péripéties d'Ivan Andréevitch
(d'après La femme d'un autre et Le mari sous le lit de Fédor Dostoïevski)

Par la Cie Athanor en collaboration avec le Théâtre-Ensembre Chantier Interdit


Le spectacle est réalisé en co-production avec Oriental-Vevey et le
Théâtre-Ensembre Chantier Interdit
Avec le soutien de :


Organismes soutenant Oriental-Vevey

 


Mise en scène : Thierry Guillaumin
Assistanat : Violaine Gillibert
Lumières : Anthony Gerber
Costumes : Madeline Golay
Décors : Christophe Guillaumin
Traduction : Mario Bucciarelli

Jeu :

Adrienne Butty Bucciarelli
Fanny Noël
Mario Bucciarelli
Louis-Charles Finger
Benoît Lavoisier

   
 


«La jalousie est une passion impardonnable, je dirai même plus une malédiction.» F. D.

Le Mari, la Femme, l’Amant …

L’éternel triangle infernal.

Fédor Dostoïevski a empoigné ce sujet pour écrire son unique pièce de théâtre.

Cette œuvre de jeunesse, aux apparences vaudevillesques, nous plonge dans les abîmes de la jalousie.

Cet auteur de génie traite cette situation universelle dans un cocktail diabolique d’absurde et de burlesque.

Une aventure extraordinaire dans l’univers d’un esprit précurseur.

Un texte à découvrir absolument où l’humour parfois méconnu de Dostoïevski éclate à chaque instant.

   
 

Le spectacle :

Sous ses apparences d’œuvre mineure, La Femme d’un Autre et Le Mari sous le Lit est pour le lecteur une pièce importante car elle met en lumière l’humour très particulier de Dostoïevski, épars dans tout son œuvre, et toujours prêt à affleurer même sous les dehors les plus tragiques.

Dostoïevski avait écrit à l’origine deux nouvelles distinctes, La Femme d’un Autre (sous-titrée : Une Scène de Rue) et Le Mari Jaloux (Une Aventure Extraordinaire). Ces deux nouvelles publiées en janvier et novembre 1848 appartenaient au premier grand projet de Dostoïevski, ses Carnets d’un Inconnu. Elles furent refondues en un seul texte pour le premier tome des Œuvres publiées en 1860, après le bagne et la relégation.

Ce texte reste lié au style des feuilletons publiés dans les journaux des années 1840, et surtout, à celui du vaudeville, au point qu’on ait pu croire qu’il était écrit directement pour le théâtre.

Un malaise peut naître à la lecture de ces deux nouvelles, malaise d’autant plus inquiétant qu’il est voulu. Ce ridicule interminable, grotesque, sans pitié, est bel et bien celui de Polzounkov.

   
  Quelques reflets des répétitions
   
 

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  (c) Martin Reeve