Le travail de la Cie Patte Blanche se situe à la croisée des mondes entre poésie et musique. Une recherche sur l’énergie des mots, sur le mot agissant devenant musique, lieu de rencontre des âmes.
Le spectacle explore le mythe de la Loba à travers le texte de Diane Di Prima, poétesse et militante de la Beat Generation, quête épique et visionnaire pour la réintégration du féminin dans notre société.
Il est une vieille femme, qui vit dans un endroit caché, connu de tous mais que bien peu ont vue. Elle est circonspecte, souvent velue, toujours grosse, elle croasse et caquette et s’exprime plus par des cris d’animaux que par des bruits humains. La Loba a comme unique tâche de ramasser des os. Elle ramasse et conserve ce qui risque d’être perdu pour le monde. Elle chante, son chant est si profond que la terre du désert tremble et pendant qu’elle chante, l’animal dont il ne restait plus que les os, revient à la vie. La Loba nous invite à un éveil de notre conscience en s’inspirant de la nature féminine de l’être. Elle appelle à l’unité afin d’avoir accès au divin.
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