Spectacles saison 2011-2012

Les Sept contre Thèbes
D’Eschyle

Les 14 et 15 février 2012 à 20h
Vevey –Eglise Sainte-Claire

Par la Cie Le Sémaphore et Le Mesureur, cie de Théâtre

Organismes soutenant Oriental-Vevey

   
 
 
 

"" Traduction et lecture : Jacques Roman
"" Musique : Christophe Fellay
"" Mise en espace : Benoît Blampain

   
 

Le spectacle :

Les Sept contre Thèbes: une traduction «pneumatique»

Eschyle est, selon Engels, «le père de la tragédie» un être, à ce titre, quasiment seul de son espèce.

Lorsqu’Eschyle écrit, la tragédie en fait vient de naître, elle est désormais en chantier, un chantier dont Eschyle est à la fois l’architecte et le maçon, exposé, déjà, peut-être, à un accident de travail.

Dans quelle mesure la stature du dramaturge, dont il ne nous est resté que huit pour cent de l’oeuvre, aurait-elle été grandie, si l’oeuvre complète nous était parvenue?

Elle n’aurait certes pas augmenté en proportion du nombre des tragédies qui nous manquent, nous pouvons l’affirmer. Eschyle est le plus grand perdant, non seulement de tous les écrivains mais de tout le genre humain.

Le dommage qu’il a subi est à la mesure des Titans – comme le trésor qu’il a laissé.

Durant plus d’une année, Jacques Roman consacre ses forces à traduire Les Sept contre Thèbes pour les rendre non à la littérature mais bien à l’espace de la voix et à la voix dans l’espace. Il remonte à l’origine de la tragédie, en amont de sa présence écrite. Il remonte à l’origine du chant et du chant va au poème et du poème entend la voix.

Ce n’est pas la représentation de la tragédie qui occupe sa pensée, ses recherches, mais bien la tragédie de la représentation.

   
  Quelques reflets de la générale
 




(c) Martin Reeve