Alisa, Alice
de dragica potocnjak

du 3 au 13 décembre 2009 je 19h | ve-sa 20h | di 17h30

Espace guinguette vevey chaussée de la guinguette

par la cie théâtre k

La Cie Théâtre K remercie la Ville de Vevey, la Loterie Romande et ses autres généreux donateurs:
la Fondation Ledig-Rowohlt, M. et Mme Olivier Bourgeois, Mme Solstice Denervaud, M. Patrice Dufaud, M. Jure Kozamernik, M. Mercun, Mme Françoise Mueller et Pfister Meubles

Organismes soutenant Oriental-Vevey

Mise en scène et traduction : Sophie Kandaouroff
Assistant à la mise en scène: Anthony Gerber

Jeu :
Viviane Pavillon
Sophie Kandaouroff
Florence Quartenoud
Anthony Gerber

Scénographie: Neda Loncarevic
Lumière: Alexandre Stillavato
Son: Vincent Jaton
Stagiaire décor: Lucas Leresche

Le spectacle :

Première création en français d’une oeuvre de l’auteur slovène Dragica Potocnjak, «Alisa, Alice» est une comédie noire, un conte cruel, un drame psychologique, une parabole politique, une satire irrationnelle et humaine.

Alisa, une jeune clandestine qui a fui la guerre dans son pays, est hébergée en échange de travail à domicile chez Magda, femme mariée sans enfant, délaissée par son mari. Ce refuge se révèle être une prison pour Alisa qui se retrouve à la merci de sa bienfaitrice. Dans son appartement, Magda cultive l’espoir du retour du mari et les souvenirs de cet amour. Avec Alisa, elle compte bien se construire une petite famille. Mais Alisa, qui croit ne plus avoir grand chose à perdre, préfère encore jouer avec le feu.
Dans ce huis clos, chacune de ces deux femmes a un plan en tête pour la soirée qui se prépare.

« Alisa, Alice » est une pièce d’une grande cruauté humaine, tout en étant profondément touchante et drôle.
Cette fable qui décrit un drame privé, aux accents parfois quotidiens, se transforme imperceptiblement en une parabole politique. Ce « clash » entre deux cultures, deux mondes, deux destins, est ici décrit avec précision psychologique et profondeur. Le réalisme des évènements dramatiques est bien ancré dans un monde reconnaissable inspiré de l’actualité contemporaine.
Cette étrange relation, imprégnée autant de tentatives d’amour que de haine, évolue par le biais de la tyrannie du langage dans une atmosphère parfois irrationnelle et mystérieuse, mais surtout pleine de verve satirique.
C’est un huit clos incisif et mordant sur le pouvoir et la manipulation, sur l’incapacité des êtres à communiquer, sur leur négation de la réalité et les conséquences qui en résultent.
Les personnages vont se confronter pour affirmer ou nier – et défendre – ce qu’ils se sont dit de leur vie. Ils le feront avec leurs armes.