Spectacles saison 2005-2006

Du 24 novembre au 4 décembre 2005
je 19h /ve-sa 20h /di 17h30 relâches: lu /ma /me

1=3 SERGE VALLETTI
d’après trois des «Six solos» de Serge Valletti

Par L’ôdieuse compagnie
www.lodieusecompagnie.com

Une coproduction Oriental, Grange de Dorigny, Théâtre du Pommier/CCN

 


Equipe de réalisation :

Yann Mercanton, mise en scène, jeu et scénographie
Stéphane Blok, musique et conception sonore
Daniel Delisle, conception lumière et régie
Carmel Peritore, costumes
Cristina Simoes, maquillage
Yann Amstutz, photographies
Marino Trotta, Conception graphique

   
  Le spectacle
 

Après «Petites fêlures», l’ôdieuse compagnie propose une nouvelle production autour de trois des six solos écrits par Serge Valletti. Ce spectacle, intitulé «1 = 3», tire le portrait de trois personnages en marge de la normalité. Leur point commun? Une mythomanie irréversible et un seul acteur qui les fait vivre le temps d’une représentation.


Ces monologues entremêlés évoquent l’histoire de trois personnages délirants qui partagent avec nous le monde vu à leur manière: un monde inventé de toutes pièces. Ils nous emmènent à tour de rôle dans l’univers caustique et tendre de leur folie en pente douce. Vérité ou mensonge? Qu’importe! Ils se livrent à nous dans toute leur fragilité et n’ont pas peur d’évoquer ce qui les rend les plus vulnérables à eux-mêmes afi n de mieux nous faire rire des aléas de notre existence.


«1 = 3» c’est un acteur au service de trois rôles: deux hommes, une femme. Un acteur dans trois temps, trois espaces différents. Il raconte trois personnages aux antipodes les uns des autres, tous uniques mais qui portent tous les possibles en eux. Chacun est l’opposé de lui-même dans la vie qu’il s’invente. Il est celui qu’il voudrait être et cette aspiration le montre dans la vérité de ce qui transparaît malgré lui. C’est dans cet espace fragile de la vie rêvée que nous posons la question du «qui sommesnous?» au sein d’un monde qui nous renvoie quotidiennement aux apparences.


A l’heure du déferlement incessant d’images qui nous submerge, «1= 3» propose un antidote à ce trop-plein d’informations. Ce spectacle ne revendique pas l’ère de l’écran au théâtre. «1= 3» questionne le théâtre à travers les composants qu’utilisent les artisans de l’image, qu’ils soient photographes ou cinéastes.

   
 
Pour en savoir plus sur l'auteur Serge Valletti
   
  Quelques reflets du spectacle
 


(c) Martin Reeve