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Sur des textes
de Jours et nuits d’amour et de guerre d’Eduardo Galeano et de la
Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, le spectacle raconte
le voyage d’un joyeux orchestre fantôme, issu du peuple des disparus,
des sans-terre, des sans-nom, dansant sur les chemins de poussière
et de sable en quête des bribes de son histoire...
Autour de la
Sybille, la femme oracle qui chante l’utopie des droits humains,
du coryphée, l’ange gardien qui les accompagne et qui, à travers
son violon tisse le lien entre le monde des vivants et des morts,
et du choeur des oubliés, s’articule une création musicale métissée
entre chant harmonique, sarabande violonique et rythmes latinos
de la « Murga », propres au carnaval uruguayen.
Au-delà du
silence – requiem bouffe est à recevoir comme un poème théâtral
haut en couleurs, où chacun est invité à projeter sa propre histoire
et recréer des liens intimes avec la dignité humaine.
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