Spectacles saison 2006-2007

19 au 29 avril 2007
je 19h / ve-sa 20h /di 17h30 (relâches lu-ma-me)
samedi 21 représentation à 18h suivie d’un débat avec Thomas Krompecher, professeur à l’Institut universitaire de médecine légale à Lausanne


Le tueur
de Romuald Karmakar et Michael Farin

Traduction de l’allemand par Denise Carla Haas

Par Le Théâtre L. www.theatre-l.ch

En coproduction avec l’Oriental-Vevey, et en collaboration avec le Théâtre Benno Besson à Yverdon-les-Bains.

Ce spectacle est soutenu par: La Ville de Lausanne, La Loterie Romande, Pro Helvetia et la Banque Cantonale Vaudoise
Organismes soutenant Oriental-Vevey

 


Denise Carla Haas, Mise en scène

Avec :
Mathias Demoulin
Yves Jenny
Jacques Maitre
Valerio Scamuff
a

Estelle Rullier, Scénographie
Frédérique Vidal, Décor
Tania D’Ambrogio, Costumes
Hans Meier, Lumière
Mathias Demoulin, Musique
Corinne Martin, Collaboration artistique
Elias Schafroth, Collaboration dramaturgique
Virginie Quenet, Stagiaire
Maurice Haas, Photographe
Line Lanthemann, Administration

   
  La pièce :
 

Le procès contre le commerçant Fritz Haarmann commence en décembre 1924 à Hanovre. Il est accusé d’avoir tué 27 jeunes hommes et d’avoir découpé leurs cadavres en morceaux. Le professeur Schultze est mandaté pour effectuer l’expertise psychiatrique afin de décider du degré de responsabilité de l’accusé.

Du 16 août au 25 septembre 1924, Schultze, le directeur de l’hôpital psychiatrique de Göttingen examine Haarmann dans la section fermée de l’établissement.
Un procès-verbal est effectué et sert de base pour ce texte qui restitue fidèlement les entretiens.

«Attends, attends seulement et sache: alors Haarmann viendra aussi chez toi, avec une toute petite hache et fera de la viande hachée de toi.»
Chanson populaire

   
  Le propos de ce projet est d’exposer une recherche dans les contrées de l’âme humaine, au-delà des codes moraux et sociaux. Nous voulons donner au spectateur la possibilité de suivre et d’entendre deux points de vue, complètement opposés et extrêmement forts, face à un crime. La franchise des deux positions l’incite à réfléchir sur ses propres principes et sur ceux défendus par la société.
   
  Quelques reflets des répétitions :
 



  (c)Martin Reeve